Émilie et Romain Cher Journal après l'explosion
Quelques temps après l'explosion , je n' en pouvais plus de la cuisine sauvage de Vendredi , certains plats étaient indigestes et spéciaux comme : "Le grand coquillage aux rondelles de serpent accompagné de sa garniture de sauterelles."
A la vue de ce plat , je l'ai balancé avec mon pied dans le sable. A ce moment-là , Vendredi furieux ramassa les morceaux encore mangeables et les disposa dans le gros coquillage qui servait d'assiette. Je croyait que Vendredi me l'enverrait dans la figure , mais je me trompais , au lieu de faire ce geste il s'enfonça dans la forêt. Je n'ai rien ajouté car je comprenais la réaction de Vendredi et m'en voulait un peu.
Plusieurs heures plus tard , Vendredi revint , maintenant calme , avec un statue faite de bois , de fruits et de végétation et portait des sortes de vêtements qui ressemblaient étrangement aux miens (ceux que j'avais perdu durant l'explosion, qui était déchirés). Il s'avança avec sa création et l'appuya contre un arbre vers moi , lança le coquillage vide à présent qui était dans son autre main sur la statue qui fut décapitée. J'avais compris la leçon. Vendredi avait trouvé un nouveau jeu : la gentillesse devait restée entre nous , les disputes sur les statues.
Chapitre 23
Cher Journal après l'explosion
Suite a ce nouveau jeu, Vendredi fut très inspiré pour en créer d'autres. Néanmoins, un jeu était très important pour lui, le jeu d'échange de rôle durant lequel Vendredi était le gouverneur de l'île de Spéranza et moi son serviteur.
C'était toujours Vendredi qui donnait le signal pour recommencer cet échange de rôle, il arrivait devant moi habiller de haillons de mes vieux vêtements de gouverneur qui avaient survécu. Je m'étais fabriquer une sorte de crème noire faite de jus de noix que j'étalais sur l'ensemble de mon corps et de ma figure, ainsi qu'un pagne de cuir qui appartenait à la tenue vestimentaire des Araucans que je revêtis pour cette occasion.
Nous rejouions souvent à ce jeu en représentant des scènes quotidiennes passées. Il se libérait de tout ce qu'il avait enduré à cause de moi, grâce à ce jeu, cela me faisait du bien de le voir heureux et à ça place j'avais compris ce qu'il avait enduré.
Chapitre 24
Nous rejouions souvent à ce jeu en représentant des scènes quotidiennes passées. Il se libérait de tout ce qu'il avait enduré à cause de moi, grâce à ce jeu, cela me faisait du bien de le voir heureux et à ça place j'avais compris ce qu'il avait enduré.
Chapitre 24
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire