jeudi 17 décembre 2015

Chapitre 20 de Estelle, Elisa et Eléanore

Le 13/04/1765

Mon cher journal , 

. Je suis dépité à cause des événements qui ce sont passés aujourd'hui. C'est pour cela que je t'écris . 
 Ce matin en me levant j'ai cru que j'étais mort ; mais Vendredi a essayé de me réveiller avec de l'eau .
Je me suis réveillé et me demandais ou j'étais , je n'avais ni blessures mais la moitié de ma barbe était brûlée . Quand je tournais la tête je vis ma maison en feu avec tous ce que j'avais construit .  

Quelques secondes plus tard des explosions retentirent au dessus de ma tête , cela provenait des tonneaux de poudre noir que j'avais caché sous terre . Terrifié par les explosions les chèvres galopaient dans tous les sens et finirent par s'échapper par tout dans l'île . 

Nous ne pouvons plus accéder à la grotte car il y a eu un éboulement de pierres ; suite à cela je ramassais tous ce qui pouvaient rester de l’explosion . Il me restait des paniers défoncés , un fusil , et des sacs troués . 

Quand la nuit arriva j'ai trouvé un autre objet " la longue vue " qui était restée intacte lors de l’exploitons . Quand Vendredi revenait à la maison , en chemin il trouva Tenn mort au pied d'un arbre , ce dernier n'avait rien de cassé juste qu'il était mort .

Afficher l'image d'origineJ'étais d'une tristesse et d'une colère monumentale car tout était a cause de Vendredi que tout était perdue , mes constructions ,toutes les provisions .

Mais maintenant nous étions tous les deux égaux . C'est à ce moment que je me demandais ce qu'il allait se passer . Vendredi regardait toujours le ciel et tout à cout un arbre commença à s’effondrer . On sautait sur nos pieds et s'écartait même le sol trembla .

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Cher journal,
Cette nuit j'ai mal dormi à cause de ce repas indigeste que j'ai englouti a bord du Whitebird.
J'ai fais quelques pas sur la plage puis une tristesse m'a envahi mais j'ai su qu'au lever du soleil j'irai mieux j'ai su que le Whitebird était partit.Je partis retrouver Vendredi dans son hamac,mais il n'y avait personne.Je me suis inquiété,car de nombreux objets qui lui appartenais avaient disparus.

Anda elle aussi elle avait disparus.Avec beaucoup d’affolement je me suis demander s'il n’étais pas partit avec le Whitebird.
Pour en avoir le cœur nette je me suis mis a chercher mon ami.Je le cherchais sur la plage,les forets,les champs,je l'ai cherché dans toute l'ile mais aucun signe de mon ami.Je m'en doutais...il était si intéresser par ce bateau blanc.

Je me trouvais seul...Je me mis a pleurer toute les larmes de mon corps.
soudain j'ai vus un petit garçon je le reconnus c'était Jean le mousse.Il me demanda de vivre avec lui j'ai accepté sans plus attendre ma joie revenus.J'ai décidé de l'appeler Dimanche .Il m'a expliqué que Vendredi était partis avec le Whitebird, le pauvre il allais devenir esclave.J'ai gardé sa tête en mémoire
Loïc Clément Dylan

 Émilie et Romain      Cher Journal  après l'explosion

 

       Quelques temps après l'explosion , je n' en pouvais plus de la cuisine sauvage de Vendredi , certains plats étaient indigestes et spéciaux comme : "Le grand coquillage aux rondelles de serpent accompagné de sa garniture de sauterelles."

       A la vue de ce plat , je l'ai balancé avec mon pied dans le sable. A ce moment-là , Vendredi furieux ramassa les morceaux encore mangeables et les disposa dans le gros coquillage qui servait d'assiette. Je croyait que Vendredi me l'enverrait dans la figure , mais je me trompais , au lieu de faire ce geste il s'enfonça dans la forêt. Je n'ai rien ajouté car je comprenais la réaction de Vendredi et m'en voulait un peu.

       Plusieurs heures plus tard , Vendredi revint , maintenant calme , avec un statue faite de bois , de fruits et de végétation et portait des sortes de vêtements qui ressemblaient étrangement aux miens   (ceux que j'avais perdu durant l'explosion, qui était déchirés). Il s'avança avec sa création et l'appuya contre un arbre vers moi , lança le coquillage vide à présent qui était dans son autre main sur la statue qui fut décapitée. J'avais compris la leçon. Vendredi avait trouvé un nouveau jeu : la gentillesse devait restée entre nous , les disputes sur les statues.  

                          

Chapitre 23

 

   

                               Cher Journal       après l'explosion

                

          Suite a ce nouveau jeu, Vendredi fut très inspiré pour en créer d'autres. Néanmoins, un jeu était très important pour lui, le jeu d'échange de rôle durant lequel Vendredi était le gouverneur de l'île de Spéranza et moi son serviteur.

            C'était toujours Vendredi qui donnait le signal pour recommencer cet échange de rôle, il arrivait devant moi habiller de haillons de mes vieux vêtements de gouverneur qui avaient survécu. Je m'étais fabriquer une sorte de crème noire faite de jus de noix que j'étalais sur l'ensemble de mon corps et de ma figure, ainsi qu'un pagne de cuir qui appartenait à la tenue vestimentaire des Araucans que je revêtis pour cette occasion.
Nous rejouions souvent à ce jeu en représentant des scènes quotidiennes passées. Il se libérait de tout ce qu'il avait enduré à cause de moi, grâce à ce jeu, cela me faisait du bien de le voir heureux et à ça place j'avais compris ce qu'il avait enduré.
                                                                           
                                                                                        Chapitre 24
 
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VENDREDI ET LES ANIMAUX
Rose
Oriane
Floriane 


Mon cher journal,                                  Le 23/11/1782

 Aujourd'hui le 23 novembre 1782, tout va bien sur mon île. Vendredi travaille dur, et moi je règne comme gouverneur de Speranza.Teen qui vieillit fait des siestes très longues.


La vérité, c'est qu'on s'ennuie tous les trois sur notre belle île. Vendredi veut me faire plaisir car je lui ai sauvé la vie, mais il ne comprend rien à toute mon organisation :
-à mes codes 
-à mes cérémonies 
-à mes champs cultivés
-à mes bêtes domestiquées
-et aux maisons de mon île 
 Mais j'ai beau lui expliquer que c'est comme ça en Europe, il ne comprend  pas pourquoi il faut reproduire le fonctionnement  des pays civilisés sur une île déserte du Pacifique .
 De mon côté, je vois bien que Vendredi n'éprouve pas la même émotion que moi ,a propos de l'oeuvre de ma vie : la civilisation de l'île.Dès que Vendredi a une pause il ne fait que des bêtises. 

Vendredi aime toutes sortes d'animaux.
Alors que pour moi les animaux sont soient nuisibles, soient utiles. 




Il a même adopté un couple de rats! Je veux m'en débarrasser mais je n'y arrive pas. Un autre jour Vendredi a posé une grosse tortue qui était sur le dos. La tortue se débat et sa carapace se détache de son corps . 

Une autre fois, Vendredi adopte un petit vautour que ses parents ont abandonné.Vendredi le nourrit avec des morceaux de viande fraîche, il tombe malade. Le vautour ne peut pas digérer cette viande, donc Vendredi trouve une autre idée : il laisse des boyaux de chèvre moisir au soleil. Plus tard, des vers blancs glissaient sur les boyaux, puis Vendredi les mâcha , enfin il donne cette bouillie au petit vautour. Tout ça me dégouta mais au plus au profond de moi j'admirais Vendredi et ses sacrifices.
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        fin

vendredi 11 décembre 2015


Ecrit par: Maïa POLIN; Marie BERNARD; Camille LECOUTURIER

Cher journal;

Aujourd'hui, Vendredi m'a trahi, attiré par la grande civilisation, dans ce monde opposé au sien qu'il a pensé sûrement meilleur. Il est parti à bord du Whitebird qu'il a trouvé si beau. Le bateau a jeté l'ancre hier sur cette île. Son équipage a détruit pratiquement tout ce qu'il me restait après l'explosion de la grotte. Hier, j'ai diné sur leur bateau. Leurs pâtés m'ont donné un mal de ventre effroyable. 

Sans Vendredi, je me suis cru seul au milieu de cet immense océan et j'ai repensé aux bons moments passés avec lui durant toutes ces années. Je lui en veux de m'avoir abandonné et la tristesse m'a envahi quand je repensais au petit mousse qui s'est fait maltraiter par l'équipage du bateau. Vendredi va sûrement finir comme lui...

Rempli de désespoir, j'ai voulu mettre fin à mes jours dans cette horrible grotte, quand j'ai fait la rencontre du petit mousse qui s’est échappé du Whitebird. J'ai décidé de l'adopter, c'était comme mon nouvel enfant maintenant.


Je l'ai nommé "Dimanche", le jour des fêtes, de la joie, des rires et des jeux. Ce sera pour toujours mon enfant du dimanche, mon nouveau compagnon.

L'avenir m'a paru alors plus joyeux, plein de promesses.
 

 
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24/11/1759



Cher journal,

Je t'écris aujourd'hui le  24 novembre 1759 pour te parler
de mon règne. Je me suis demandé a quoi servent  tous ces travaux  à part me fatiguer et a me désoler .Tout a coup,  je me suis ,souvenu des dangers de l'oisiveté de la souille . Donc, j'ai préféré éviter de retomber dans la paresse . Je me suis rappelé de toutes ces règles  que je me suis fixées. Donc ce matin je me suis fabriqué une salle de bain en bois , et avec mon chien Tenn,on a fait notre toilette (on se lave avec de l'eau de mer , avec du savon de noix de coco). Je continue  toujours de civilisé mon île :

-  Je construis une salle a manger, avec une table en bois, un poêle avec du silex et des pierres . Grâce a mon expérience je sais que le bois de hêtre brûle très bien.

-Et je suis parti chercher un drapeau du Royaume Uni
 dans l’épave de le VIRGINIE .J'ai cherché le plus grand arbre de l'île pour mettre ce drapeau (aux couleurs rouge,blanc et bleu.)

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 - Il est quinze heure, j'ouvre ma forteresse mais le pont que je dois baissé est cassé donc, je me suis mis à allé cherché du bois ; pour réparé se maudit pont c'était dur et j'étais fatigué, mais pour ne pas retomber dans la paresse , j'ai continué mon long périple . Je suis arrivé devant un grand chêne , j'ai pris ma hache , je l'ai coupé , je l'ai ramené dans ma forteresse, je l'ai reconstruit.

- Le lendemain j' ai cultivé mes navets sauvages, des luzernes et un carré d'avoine pour capturer des lièvres chiliens (agoutis) car ce soir je mange du lièvre parce que je suis affamé. 

-Merci d'avoir lu ce journal avec autant de conviction.
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 Trecourt Tom ,Delon Théo
 

























 

Jules Euvrard;Alexandre Marin;Loris Jacob: 5emeC

Cher journal, 

 

Après que Vendredi a brandi le crane d' Andoar devant moi, il me promis qu' il le ferait chanter. Il tailla d' abord le bois de sycomore, puis il y réunit les pointes des deux cornes. Ensuite je compris que vendredi voulait fabriquer une harpe éolienne, qu' il voulait mettre dans un cyprès mort étant a un endroit exposé a toutes les roses du vent.

Une fois que Vendredi a installé la harpe éolienne, qu' elle émit un son de flute, avec Vendredi nous écoutions cette musique si triste et si douce qu' elle me donnait l' envie de pleurer. Ensuite Vendredi  pointa deux doigts dans ma direction. Il voulait dire par là que le vent n' étais pas assez fort pour faire vibrer toutes les cordes. 

 J' ai du attendre tristement un mois avant de pouvoir écouter la mélodie d' Andoar. Je me suis réfugié dans un aucaria protégé. Puis moi et Vendredi sommes allez voir le cerf-volant. Vendredi reussi sa promesse de faire chanter et voler Andoar.J' ai de la peine pour lui. J' aurai temps aimer que Andoar ai pu voler au moment de la chute avec vendredi et qu' il survivent tout les deux.

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Ulysse Jacquin, Dyliane Lepoutre 5C


 Le 01/10/1759

Cher journal,
Je t'écris aujourd'hui le 1er Octobre 1759 pour te faire part de mon désarroi depuis que je sais que je suis le seul survivant du naufrage de la Virginie.
Je me suis réveillé ce matin sur une plage jonchée de coquillages et de poissons morts. Des mouettes noires et blanches la survolaient J'ai  ressenti une douleur vive à l’épaule gauche .Sur mon passage je trouvais une branche qui me servais de canne .J'ai vu une sorte de jungle, j'ai décidé de m’y aventurer. Je tombais nez a nez avec un bouc , je pris peur .En croyant qu'il allé me foncé dessus .Je décidais de jeté ma canne  pas très solide pour en prendre une autre plus solide. Je la pris et j'ai assommé le bouc qui tomba sur le flanc. Je pris la carcasse du bouc avec moi. La nuit tombait et je décidais de me couché dans une grotte. Après une bonne nuit de sommeille je ressortis de ma grotte et décida d'explorer l'île je trouvas les coins a choux palmiste et a noix coco. Je sautais de rocher en rocher et monta en aux d'une colline. Du haut de cette colline je vis rien, cette île paraissait déserte. Je compris alors que j’étais seul sur cette île.
Je me sentais si triste et si seul. J'allumais un feu et m'endormais au prêt de celui-ci . Je découvris le cadavre de la Virginie, je décidais de me construire un radeaux pas très solide. Je devais attendre la marrée basse pour mis aventurer. Je découvrais des caisses et des armes. J'y ramenais sur la plage.

Maintenant je suis fatigué, je te réécrirais demain.


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Maëlle et Chloé 5 C

Le 21 Juin 1760

Mon cher journal,


Aujourd'hui , c 'est le jour le plus extraordinaire depuis mon arrivée sur l' île !
Je vais tout te raconter:
Depuis le naufrage , je suis déprimé à l'idée de rester seul toute ma vie, de ne pouvoir parler à quelqu'un pouvant me répondre !
Chaque jour me rend de plus en plus malheureux.Heureusement,  Tenn m'est d'un grand réconfort .
Aujourd'hui, alors que j 'étais occupé à traire les chèvres, j ' ai entendu des bruits au loin . Je me suis précipité sur le rocher le plus haut de l'île et avec effroi , j'ai vu de nouveau les bateaux des cannibales QUI ARRIVAIENT   !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Je me suis dépêché d ' aller chercher mon fusil posé à côté de la porte et je me suis caché derrière un palmier.
 Ainsi j 'ai pu observer cette scène abominable, sans être vu . La sorcière s ' est assise sur sable et a allumé le feu . La fumée blanchâtre s est élevé dans le ciel d'un bleu azur . Les cannibales se sont avancés près du feu et se sont assis en cercle . La sorcière à pointé du doigt l'un d'eux, qui s'est jeté par terre et a été relevé par deux hommes. Les cannibales l 'ont  écartelé et ont mangé ses membres déchiquetés. 
TU TE RENDS COMPTE , L ' HORREUR A LAQUELLE J 'AI ASSISTE SANS POUVOIR REAGIR !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Je voulais retourner dans ma maison , à cause de mon écœurement et de ma peur d ' être découvert .
Soudain la sorcière a poussé un cri et a pointé du doigt un autre homme . Celui - ci s' est levé d ' un bond et a couru dans ma direction !
Sans réfléchir , j 'ai pris alors mon fusil et j'ai tué les deux hommes qui le pourchassaient !
Les autres effrayés , se sont enfuis en mer . L'homme que j'ai sauvé m ' a remercié , et en signe de respect , s 'est incliné devant moi .
 Tu vois donc quelle sorte de journée j'ai vécu !!!!                                                                                                                                         Chloé et Maëlle 


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                      VENDREDI OU LA VIE SAUVAGE

      

                                                                                Date 26/11/1756

     Mon cher journal,

 

Je t' écris aujourd'hui, car j'ai enfin trouvé de l'ancre.
Je suis arrivé sur l'ile en faisant naufrage avec la Virginie.
La première chose que j'ai faite, c'est de tuer le bouc car au début j'ai cru qu'il allait me sauter dessus.
Après j'ai escaladé les rochers j'ai trouvée une grotte très profonde et peu lumineuse,je décida de mis installer.
J’étais triste est fatigué,je me suis reposé sur un rocher et j'ai trouvée une sorte d'ananas sauvage que j'ai manger.
Après une bonne nuit de sommeil jetait en plein forme.
Je décida de visiter l'ile pour voir a quoi elle ressemblait et si il y avait d' autre survivant.

 L'ile est déserte . D' un coté, je suis content car il n y a pas de cannibale  mais d'un autre  coté ,je suis  triste car il n y a  personne qui a survécu aux naufrage.
Je suis seul sur l' ile .
Elle est très belle est accueillante.
Il  y a une jolie plage aux nord, une grande forêt a l'Ouest, au centre, un massif rocheux et des prairies sans doute marécageuse a l' Est.

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mercredi 2 décembre 2015

Marwan Kibach                     
Mathieu Chapignac 
Hugo Évêque 
                                            Le 13 décembre 1760

Mon Cher Journal

J'ai plaisir à retourner au fond de la GROTTE . J'ai pensé aux souvenirs de mon enfance . J'ai été nostalgique et j'ai du mal à me rappeler pourquoi j'ai travaillé . Alors j'ai inscrit partout des mots pour me motiver .

Ce matin , j'ai aperçu de la fumée blanche dans le ciel , signe d'une nouvelle victime indienne et j'ai  compris que je devais me préparer à une deuxième visite des indiens "Araucans".

Résultat de recherche d'images pour "sacrifice indien" Les indiens "Araucans" sont venus sur l'ile pour des sacrifices humains , des rites religieux . Durant ce rituel , une sorcière a dirigé et a ordonné le sacrifice de deux indiens. L'un deux s'est enfui..

 Tenn a aboyé et a attiré l'attention. J'ai tiré et j'ai t un des indiens qui poursuivit le fuyard. La tribu s'est sauvée.
 
L'indien rescapé a incliné son front jusqu'au  sol et cherchait à tâtons de la main  mes pieds pour le poser en signe de soumission sur sa nuque.

Je me suis senti fière de l'avoir sauvé.  

                

mardi 1 décembre 2015

Journal d'un naufragé

                                                                      Dimanche 23 décembre 1787

Cher journal,

Les faits qui se sont produits aujourd'hui m'ont profondément marqués:

La veille, un bateau a débarqué sur l'île et j'ai fait le choix de ne pas la quitter. J'ai compris que ce serait sur Speranza que je vais passer la fin de mes jours.

Après avoir vécu environ 28 ans de vie sauvage, je ne supporterai plus de retourner à l'état civilisé.


L'aube suivante, mon sommeil a été troublé: moi, m'étant habitué à 

 la nourriture légère que m'a fourni l'île pendant tant d' années,je ne 

pouvais plus digérer cet amoncellement de nourriture grasse et 

salée.


Effectivement, j'ai extrêmement mal dormi. Je me suis alors dirigé pour me réconforter, vers le hamac de Vendredi, qui,  lui aurait dû dormir paisiblement.



Mais, ô surprise! Son hamac était vide!!!

Inquiet, je me suis lancé à sa recherche,

Une dizaine de minutes plus tard, toujours pas de trace de Vendredi.

La panique m'a envahi.

J'allais m'évanouir de malaise et de tristesse! J'étais accablé de douleur!

Je me suis mis à pleurer: m'avait-t-il abandonné? Lui, si fidèle! Nous si complices! Après vingt-huit ans de vie commune, aurait-il préféré ce bateau blanc? Ce que je n'ai pas compris, c'est que lorsque je me suis retrouvé sur le rivage, les deux pirogues étaient encore présentes.

La déprime m'a envahi et j'ai pensé retourner au fond de la grotte.

En chemin, pratiquement écroulé de tristesse, j'ai été arrêté dans
ma déambulation par un garçon très fin. J'ai alors reconnu le mousse du Whitebird. Je suis resté bouche bée.

Il s'est présenté d'une voix timide et d'un geste vif, il me dit son nom : Jean Neljapaev.

Nous sommes montés sur le massif rocheux pour apercevoir le Whitebird, un petit point qui s'effaçait dans ce si vaste horizon.
J'ai décidé d' appeler le nouvel habitant de l'île: Dimanche, le jour des fêtes.
Résultat de recherche d'images pour "galiote"


                                                              Camille, Jade et Quentin

Alice et Aghate

  
Cher journal,

  Après l'explosion des quarante tonneaux de poudre noire, Vendredi et moi commençons notre nouvelle vie sur l'île de Speranza. Vendredi passe la plus grande partie de son temps sur le hamac qu'il a fabriqué pendant que je vais chasser.
 Je commence à me transformer complètement : avant j'avais les cheveux courts et je taillais ma barbe. Maintenant, j'ai l'air plus jeune car je laisse tout pousser. Je suis bronzé et je n'ai plus du tout l'air d'un général.

Avec Vendredi nous nous exerçons à toute sorte de jeux, nous faisons la course sur le sable, nous nous défions à la nage et à plein d'autres jeux. Mais surtout j'observe Vendredi et grâce à lui je prends goût à la nature. Il fait toute sortes d'arcs et de flèches en bois qu'il taille dans les arbres les plus souples comme le noisetier, le santal, l'amarante ou le copaïba et après il fait des arcs et des flèches de plus en plus puissants. Il m'impressionne, moi qui suis incapable de produire une de ces merveilles. La flèche se compose en trois parties: la pointe, le fût et l'empennage. Le plus impressionnant dans tout ça c'est ce qu'il veut faire avec ces flèches, ou il cherche à les envoyer. Je vais répondre a cette question qui me trotte dans la tête depuis plusieurs jours . Vendredi veut que ces flèches aillent le plus loin possible, qu'elles ne tombent jamais et ça c'est ce qui est incroyable, c'est le destin. 




A très bientôt cher journal.