jeudi 28 mai 2015

Jade et Célia

Je me promenais dans une grande forêt peuplée d'immenses sapins verts.Des feuilles jaunes, orange, rouges et marron recouvraient le sentier sur lequel mon cheval et moi trottions. J'arrivai au bord d'un ruisseau où des poissons frétillaient. J'attendais depuis plusieurs semaines qu'une quête se présente à moi. Cela faisait si longtemps que je n'avais pas sorti mon épée flamboyante de son fourreau pour vaincre une affreuse bête. Mais rien de tout cela ne m'arriva ; enfin rien, c'est un grand mot. Environ dix minutes plus tard, un mugissement me parvint d'une grotte que je n'avais pas remarquée auparavant. Je m'approchai, quand je vis jaillir une grande flamme de la grotte. Puis un grand dragon sortit !! Que dis-je ?! Un gigantesque dragon ! Un affreux monstre affamé ! Pendant une seconde, la peur m'envahit. Le monstre était d'une couleur verdâtre, avec de petites oreilles, de grands pieds aux ongles jaunes, et son odeur était répugnante : un mélange d'excréments et de moisi. Son antre sentait la viande, le sang. Des os jonchaient l'entrée. Aux alentours, des arbres morts et déracinés, des branches cassées, plus de verdure, et le ciel était sombre. Ce monstre, cette quête qui se présentait à moi, je l'attendait depuis si longtemps ! Le combat commença. Je sortis mon épée et j'attaquai le dragon qui me répugnait tant. Je fonçai et je lui effleurai l'oreille, je voulais le toucher à tête. J'essayai une seconde fois, le visant cette fois-ci au ventre. En tant que chevalier, je devais faire preuve d'ingéniosité et d'habilité pour vaincre la bête.
Après avoir réfléchi quelques secondes, je décidai de détourner l'attention du dragon en le faisant souffrir. Je soulevai un gros rocher, une énorme pierre. J'y mis toutes mes forces, de la sueur perlait sur mon front. Puis, je me déplaçai lentement vers le dragon,et lâchai le rocher sur sa queue. Le monstre hurla de douleur et cracha des flammes dans tous les sens. Je couru vers l'arbre le plus proche pour grimper au sommet. Une fois perché sur une branche, je me jetai au cou du dragon en évitant les flammes, et lui coupai la tête. Son sang gicla sur mon armure, abîmée par le feu. Puis le dragon s'effondra sur le sol. Je rangeai mon épée, sellai mon destrier, et repartis, heureux, fier d'avoir accompli cette quête.

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